La relation entre parents et enfant(s) est à la fois joyeuse, complexe, riche, rude parfois, dissymétrique aussi, et tellement pleine de surprises. Comment être un « suffisamment bon » parent à chaque âge de la vie de son enfant ? Comment prodiguer réassurance, protection, tendresse, mais aussi transmission d’interdits, cadre structurant au quotidien, quand pour soi-même, le parcours de vie ne fut pas évident ? Tout dépend des lieux en soi qui ont été désertés, empiétés, abandonnés, frustrés ?
Comment être neutre face à son/ses enfant(s) ? Eduquer fait bien partie des métiers impossibles, selon Freud… Alors chaque parent va faire au mieux, avec ce qu’il est.
Mais faire avec ce que l’on est ne signifie pas « ne rien faire » !
En psychothérapie/psychanalyse, il est possible de questionner sa propre histoire pour comprendre la place, le rôle dédiés à l’enfant, le transfert réalisé sur lui, les attentes de réparation, les valises qu’il porte et qui ne sont pas les siennes ; questionner les réactions de son enfant et les effets produits sur soi-même – comme un effet miroir…
La relation entre parent et enfant est dissymétrique, parce que chaque parent, avant aujourd’hui, a été un bébé, puis un enfant, puis un adolescent, puis un jeune adulte, puis une mère ou un père – l’enfant, lui, n’a pas cette expérience de la vie, il vit tout pour la 1ère fois…
Photo de Guduru Ajay bhargav provenant de Pexels