Il est courant de constater que certaines personnes ressentent plus fortement que d’autres les effets des frustrations au quotidien… Et pourtant, la frustration, chacun compose avec depuis les tous premiers temps de la vie ! Il faut attendre, différer, espérer, perdre, renoncer, s’arrêter, faire autrement.
La frustration résonne pour certains comme une limite juste, qui pose un interdit, qui rassure et qui structure, qui leur faire dire « je n’ai pas le droit », ils souffrent de se voir fermer une porte, tout en comprenant que c’est nécessaire à ce moment précis, et que c’est en quelque sorte la condition pour en ouvrir d’autres après. D’autres la ressentent comme une limitation de leur narcissisme, leur faisant ressentir une blessure profonde, qui leur fait dire « je suis incapable de ». Dans ce 2eme cas, il s’agit plus d’une blessure narcissique que d’une frustration. Ils souffrent d’avoir pensé que la situation leur était accessible (elle n’aurait pas dû à l’origine) et ils constatent qu’ils ne sont pas à la hauteur. La situation en soi ne fait pas mal au même endroit du psychisme !
Photo de Kendall Hoopes: https://www.pexels.com[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]